Anticiper le PPWR : intégrer l’éco-conception dès maintenant

Le PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) est le nouveau règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages. Il marque un tournant dans le secteur environnemental de l’Union Européenne.

Son objectif est clair : réduire drastiquement les emballages superflus, améliorer leur recyclabilité, et accélérer le développement de solutions de réemploi à grande échelle et à long terme.

Les entreprises ne doivent pas voir ce texte comme une simple formalité réglementaire. En effet, il va entraîner de grands changements, notamment en terme de chaîne logistique. Certaines réformes seront obligatoires dès 2026, mais les entreprises doivent dès maintenant passer en revue ce qu’elles peuvent anticiper et déjà prendre des décisions concrètes pour éviter les mauvaises surprises.

Comprendre les grandes lignes du règlement

Réduction à la source des emballages

L’un des plus grands objectifs est de réduire le volume d’emballages mis sur le marché. Le règlement prévoit notamment :

  • Une réduction de 5% d’ici 2030 (de 10% d’ici 2035 et de 15% d’ici 2040) par rapport à 2018,
  • Un combat contre les emballages excessifs : de nouvelles limites sur les taux d’espace vide seront imposées, notamment dans le e-commerce.

Réemploi obligatoire dans certains secteurs

Le règlement pose des objectifs de réemploi, en particulier dans :

  • Le secteur B2B (transport et logistique) : obligations d’utiliser des emballages réutilisables pour certains usages,
  • Le e-commerce : certaines grandes plateformes devront proposer des emballages réemployables.

Recyclabilité standardisée

Tous les emballages mis sur le marché devront être :

  • Recyclables à grande échelle, selon des critères harmonisés au niveau européen,
  • Étiquetés avec des pictogrammes standardisés, pour informer les consommateurs sur leur recyclabilité et leur composition.

Étiquetage et traçabilité

Le règlement prévoit :

  • L’introduction d’un système d’étiquetage harmonisé pour les emballages (code couleur, informations sur le tri, etc.),
  • La possibilité de recourir à des QR codes ou systèmes digitaux pour tracer les emballages, notamment dans le cadre du réemploi.

Intégrer l’éco-conception dès maintenant

Le règlement exige que tous les emballages soient fabriqués pour minimiser leur impact environnemental tout au long de leur cycle de vie. Il faut qu’il y ait moins de matière, plus de recyclabilité, et autant que possible, de la réutilisation.

Supprimer les éléments non essentiels

Un premier pas vers l’action, c’est la sobriété matérielle. Il est important de supprimer les éléments non essentiels (les calages inutiles, les suremballages…). Il faut également optimiser l’épaisseur, la forme et le poids des emballages. Les volumes vides augmentent les coûts logistiques et les émissions liées au transport, il est donc primordial de les réduire.

Penser modulaire et réutilisable

Une manière de favoriser la réutilisation, c’est de créer des emballages standardisés, emboîtables ou pliables. Loopipak propose des emballages qui répondent à ces critères. Il est possible de les avoir à la vente ou à la location. Tous nos produits sont légers et réparables, ce qui leur donne une encore plus grande longévité.

Intégrer l’analyse de cycle de vie (ACV)

L’éco-conception ne peut pas se faire à l’aveugle, elle doit s’appuyer sur des données objectives. Pour ce faire, les entreprises doivent réaliser des analyses de cycle de vie comparatives. Elles peuvent par exemple comparer le plastique à usage unique et les emballages réutilisables Loopipak. C’est une manière de les aider dans leurs choix.

Loopipak 22 mai 2025
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Coût total de possession vs coût à l’achat
l’argument clé pour comprendre la PPWR