Mesurer avant d’agir : pourquoi les entreprises passent par l’analyse de cycle de vie avant de changer

Loopipak leur donne les moyens de comprendre et de décider avant de passer au réutilisable

C'est se tromper 2 fois que de changer sans mesurer!  

Les entreprises qui avancent dans leur transition environnementale commencent désormais par mesurer avant d’agir.

Lorsqu’elles réalisent leur bilan carbone, beaucoup découvrent que les emballages représentent une part importante de leurs émissions — mais aussi un levier rapide d’amélioration.

Alors, avant de remplacer le jetable par le réutilisable, elles nous demandent souvent :

“Pouvez-vous nous partager vos analyses de cycle de vie ?”

Chez Loopipak, cette question est devenue le point de départ de nombreuses discussions.

Et c’est une excellente nouvelle : cela montre que les entreprises ne veulent plus se tromper, mais comprendre précisément l’impact de leur choix — environnemental, logistique et économique.

1. L’analyse de cycle de vie, un outil essentiel pour décider en conscience

L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode scientifique et normalisée (ISO 14040-44) permettant de mesurer les impacts environnementaux d’un produit sur l’ensemble de son existence : de la fabrication à la fin de vie, en passant par l’utilisation.

Une ACV peut se concentrer sur :

  • la fabrication (impact de la production des matériaux),
  • la phase d’usage (transport, nettoyage, réparations),
  • ou la fin de vie (valorisation, recyclage, incinération, etc.).

Chez Loopipak, nous réalisons des ACV comparatives : nous comparons un emballage réutilisable Loopipak à l’emballage jetable qu’il remplace, selon un scénario réel et spécifique au client.

Ainsi, chaque entreprise peut voir concrètement le gain environnemental obtenu et intégrer ces résultats dans son rapport CSRD.

Une ACV repose sur des calculs linéaires (additions et multiplications) fondés sur des coefficients officiels : pour chaque matériau, transport ou énergie consommée, les bases de données de la Commission européenne indiquent les émissions associées. C’est sur cette base que nous traduisons les résultats en équivalents CO₂ et en autres indicateurs environnementaux.

2. Pourquoi les entreprises nous demandent nos ACV

Nos prospects souhaitent aujourd’hui :

  • vérifier la cohérence de leurs décisions dans leur stratégie climat,
  • intégrer des données fiables à leur bilan carbone,
  • et surtout, avoir la garantie de ne pas se tromper.

Nous prenons le temps d’expliquer chaque hypothèse, car une ACV n’est jamais universelle.

Deux entreprises peuvent obtenir des résultats différents avec un même emballage selon :

  • leurs distances de transport,
  • leur fréquence de réutilisation,
  • ou leur logistique interne.

C’est pourquoi nous adaptons nos ACV au processus réel de chaque client, afin qu’elles reflètent sa réalité — et non une moyenne théorique.

3. Ce que nous prenons (et ne prenons pas) en compte  

Nos analyses s’appuient sur les bases de données officielles de la Commission européenne, régulièrement mises à jour.

Elles contiennent des facteurs d’émission précis par matériau, usage et mode de transport, garantissant la comparabilité et la fiabilité.

Nous y intégrons :

  • les trajets aller et retour des emballages,
  • la fabrication, le nettoyage, la réparation et la fin de vie,
  • le cycle de centralisation (collecte, reconditionnement).

Mais nous n’incluons pas l’impact de la fabrication de la matière première lorsqu’elle provient d’un déchet revalorisé (ex. : bâches publicitaires).

Cet impact se situe dans le scope 3 du producteur initial — régie publicitaire, imprimeur, ou marque — et non chez Loopipak.

En reprenant ce déchet, nous lui évitons l’incinération ou l’enfouissement, ce qui lui confère une charge environnementale nulle pour la fabrication de cette matière première, et dans le cadre de Loopipak.

À l’inverse, lorsqu’un emballage jetable est produit à partir de carton recyclé, nous tenons compte du pourcentage réel de matière vierge utilisée.

Chaque scénario est ainsi aussi juste et transparent que possible.

4. Les questions les plus fréquentes de nos clients   

🔹 Que devient un emballage Loopipak en fin de vie?

Nous cherchons d’abord à prolonger sa durée de vie : entretien, réparation, réemploi.

Ensuite, nous reprenons systématiquement les emballages en fin de vie pour assurer leur démantèlement et leur envoi vers la bonne filière de valorisation.

Aucun emballage ne finit en décharge.

🔹 Et votre politique RSE?

Notre modèle est par essence vertueux :

  • une petite équipe centrée sur le développement, le design et la stratégie,
  • une production en entreprises de travail adapté belges,
  • des matières issues de déchets publicitaires,
  • et des critères stricts de cohérence pour garantir l’impact positif.

Notre démarche sociale et environnementale est intégrée au cœur même de notre modèle économique.

🔹 Les trajets retour sont-ils pris en compte?

Oui. Nos emballages se replient pour leur retour à vide, prennent peu de place et leur impact retour est intégré dans l’ACV.

Leur empreinte reste très faible par rapport aux gains cumulés sur des dizaines d’utilisations.

🔹 Et les cartons qui servent deux fois?

Nous l’intégrons dans le calcul !

Si une entreprise réutilise déjà ses cartons, nous l’incluons pour rendre l’ACV spécifique à la situation réelle.

Nous travaillons sous accords de confidentialité avec la plupart de nos clients. Nous ne pouvons donc pas citer leurs noms, mais nous partageons volontiers les processus et les flux types pour illustrer nos analyses.

5. Ce que révèlent les ACV Loopipak   

Dès 100 à 150 utilisations, l’impact de la fabrication d’un emballage réutilisable devient quasiment négligeable (≈1%).

Le transport et la logistique deviennent alors les principaux postes d’émission — et ce sont justement ceux que nous optimisons avec nos clients.

Nos ACV évaluent plusieurs indicateurs :

  • émissions de CO₂ (réchauffement climatique),
  • mais aussi NOx, SOx, hydrocarbures, microparticules et autres polluants.

Toutes nos comparaisons sont faites à dimensions équivalentes : nous comparons les caisses fermées sur base de leur surface et de leur masse de matériaux, afin d’obtenir des résultats parfaitement comparables.

Ces indicateurs sont ensuite regroupés par moyenne géométrique pour obtenir un indice global d’impact environnemental, visuel et compréhensible.

C’est une approche plus représentative, car elle prend en compte toutes les dimensions de l’environnement, pas seulement le carbone.

Pour visualiser les résultats, nous représentons souvent les impacts comparés sous forme de surfaces : deux rectangles qui traduisent la différence d’impact global entre usage unique et réutilisable. Une façon simple et visuelle de comprendre l’ordre de grandeur du gain environnemental.

Les données issues de nos ACV sont entièrement compatibles avec vos outils de suivi et bilans carbone : elles peuvent être intégrées directement à vos calculs internes.

6. De la mesure à l’action : accompagner le changement

L’ACV ne sert pas qu’à mesurer : elle sert à progresser.

Nos analyses permettent souvent d’identifier des pistes d’amélioration logistique :

  • mutualiser les retours,
  • simplifier les flux,
  • impliquer les transporteurs dans la reprise des emballages pliés, etc.

Dans certains flux optimisés, le retour de l’emballage s’effectue dans un trajet déjà prévu, sans transport supplémentaire : l’impact environnemental du retour devient alors quasi nul.

Nous accompagnons aussi nos clients dans la mise en œuvre concrète :

  • désigner un·e référent·e interne,
  • former les équipes logistiques,
  • communiquer clairement sur les nouvelles pratiques,
  • et assurer l’adhésion du terrain, point critique de tout projet de réutilisation.

Nous fournissons un kit de communication interne et proposons un accompagnement personnalisé pour garantir que la mise en place se fasse simplement, durablement et avec impact.

Trois profils jouent un rôle clé dans la réussite du passage au réutilisable :

  • le responsable logistique, garant du processus,
  • le CFO, attentif à l’intérêt financier de la démarche,
  • et le responsable marketing ou commercial, qui peut valoriser cette transition auprès des clients et partenaires.

7. La réglementation européenne (PPWR) rendra cette démarche incontournable  

Le Règlement européen sur les emballages (PPWR) entrera en vigueur le 12 août 2026.

Son objectif : imposer des taux minimaux de recyclabilité et de réutilisabilité à tous les emballages mis sur le marché européen.

Les grandes étapes :

  • 2030 → tous les emballages secondaires logistiques devront être réutilisables et réutilisés à 100 %, avec obligation de reporting,
  • 2035–2040 → extension progressive à d’autres types d’emballages.

Cette exigence figure dans l’article 29.3 du règlement PPWR, qui précise les critères auxquels devront répondre les emballages pour être autorisés à la mise sur le marché.

Chaque entreprise devra prouver et documenter ses taux de réutilisation.

Les responsables RSE, logistiques, CFO et équipes marketing seront au cœur de cette transition.

Les ACV Loopipak, fondées sur des données officielles et compatibles avec les exigences européennes, permettent d’anticiper ces obligations et de prendre de l’avance sur la conformité.

Pour en savoir plushttps://www.loopipak.be/blog/emballages-reutilisables-ecoconception-1/ppwr-ce-que-les-entreprises-doivent-savoir-sur-la-nouvelle-reglementation-europeenne-des-emballages-115

8. En conclusion : mesurer, comprendre, agir

Changer, ce n’est pas seulement remplacer : c’est mesurer, comprendre et décider en conscience.

L’analyse de cycle de vie permet aux entreprises de vérifier leurs hypothèses, sécuriser leurs décisions et rendre leur bilan carbone plus juste.

Chez Loopipak, nous croyons qu’il faut mesurer pour mieux décider, et décider pour mieux réduire.

C’est cette rigueur, combinée à notre modèle circulaire et social, qui fait la différence entre un “bon choix” et un choix juste.

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Loopipak 31 octobre 2025
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